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Le savoir-faire des chapeliers et des modistes est unique. Découvrez comment Mademoiselle Chapeaux fabrique votre chapeau en feutre ou en paille.
Avant de pourvoir fabriquer un chapeau, il faut d’abord imaginer, concevoir, rêver !
« On ne sait jamais vraiment d’où vient l’inspiration. C’est un subtil mélange d’intuitions, d’images fortes, de beaux objets, de rencontres… La réflexion est aussi guidée par la recherche d’un certain volume et par une matière particulière. » Chloé Thiéblin, fondatrice de la marque Mademoiselle Chapeaux
A cette étape de création, nous dessinons beaucoup de croquis et sélectionnons les matières qui donneront vie à nos idées. Pour les collections d’hiver, le chapeau est souvent conçu dans une matière chaude, comme la laine, le cachemire ou le feutre. L’été, il est respirant, en paille ou en coton par exemple, et il protège des rayons du soleil ou des UV grâce à des bords très larges ou une visière.
La fabrication d’un prototype est une étape indispensable, quelle que soit la forme du chapeau ou de la casquette. Elle permet de s’assurer que le travail se fait dans la bonne direction quant au volume recherché. Il s’agit de bien définir la taille des bords, la hauteur de la calotte, les dimensions d’un nœud…
Il faut beaucoup de patience pour reprendre, retoucher, corriger et ajuster le prototype du chapeau ou de la casquette. Le modèle doit tomber parfaitement, un peu comme une robe de mariée ou une jupe. Tout est une question d’expérience, de travail et d’intuition. C’est une étape qui peut prendre plusieurs semaines.
Lorsque le prototype est terminé il est envoyé chez un formier qui en sculptera une réplique exacte en bois, souvent en tilleul car c’est un bois tendre et très résistant. En France, à Paris, Lorenzo Ré est l’un des formiers les plus reconnus. Ce « chapeau en bois » servira de moule pour reproduire le modèle en série. Les formes des moules peuvent être multiples : canotier, fédora, capeline, melon, trilby, casquette… Elles sont composées de plusieurs pièces, en général la calotte et le bord.
« En assemblant entre elles des pièces en bois provenant de différents moules, on obtient de nouvelles formes de chapeaux, une calotte plus basse avec des bords plus larges par exemple » Amandine, modiste chez Mademoiselle Chapeaux.
Chaque taille de chapeau, du 53 au 63, possède son propre moule. Chaque moule est signé par le formier, ce sont tous des pièces uniques, façonnées à la main. Nous donnons à chacun des moules un nom bien particulier, comme le Miss Audrey, le Lucien ou le Ysé ces noms ne sont jamais donnés par hasard, chacun à sa propre histoire…
Grâce au moule en bois, un modèle peut être décliné dans différentes matières, laine, coton, paille, feutre, tweed dit Harris, soie, cachemire, acrylique ou lin par exemple, mais aussi différentes teintes, colorées, neutres ou classiques.
Pour un chapeau en paille cousue, à l’image d’une coquille d’escargot, la modiste cout la paille en spirale, à la main ou grâce à une machine spécifique. Chez Mademoiselle Chapeaux, chaque modiste travaille avec sa propre machine et donne forme au chapeau dans l’espace avant de peaufiner son volume à l’aide du moule. Cette technique chapelière est un défi de minutie, il suppose que la modiste connaisse bien chaque forme du chapeau. Une autre technique du travail de la paille, consiste à tresser un à un les brins de paille, il n’y a pas de couture. C’est le cas notamment du Panama dont la rosace située sur le sommet de la calotte atteste d’un tissage manuel précis.
Quant aux chapeaux en feutres, ils sont longuement travaillés à la vapeur avant d’être moulé à la force du poignet sur le moule en bois.
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